Le genou intelligent mécatronique : une révolution pour les patients amputés
Le CHwapi se positionne à l’avant-garde de la rééducation pour les patients amputés transfémoraux grâce au genou intelligent mécatronique. Cette prothèse de haute technologie, équipée d’un microprocesseur, permet aux patients de retrouver une indépendance dans leurs activités quotidiennes et sportives. Découvrez comment le CHwapi aide les patients à bénéficier de cette avancée médicale grâce à des évaluations spécialisées et un suivi personnalisé.
Qu’est-ce que le genou intelligent mécatronique ?
Le genou mécatronique est une prothèse commandée par microprocesseur, programmée pour imiter le plus fidèlement possible les mouvements d’un genou humain. Ses fonctionnalités incluent :
- Le contrôle de la transition entre la phase d’appui et la phase oscillante.
- La répartition des contraintes sur les deux membres inférieurs.
- La prévention des mouvements inattendus pour réduire le risque de chute.
Cette prothèse high-tech, bien que coûteuse, offre une sécurité et une fonctionnalité inégalées pour les patients amputés au-dessus du genou.
Remboursement et prise en charge au CHwapi
Jusqu’en 2021, le coût du genou mécatronique était entièrement à la charge du patient. Aujourd’hui, il peut être remboursé intégralement sous certaines conditions. Le Dr Amandine Poulain, spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation au CHwapi, explique :
« Les patients doivent être pris en charge dans un centre de réadaptation fonctionnelle locomotrice et neurologique ayant une convention particulière avec l’INAMI. C’est le cas du CHwapi.«
Au CHwapi, le Dr Poulain et son équipe pluridisciplinaire, composée d’ergothérapeutes et de kinésithérapeutes, sont habilités à évaluer médicalement les patients avant leur prise en charge.
Le parcours de rééducation
Le genou mécatronique n’est pas envisageable immédiatement après l’amputation. Mélissa Leroi et Amandine Van Rillaert, ergothérapeutes au CHwapi, précisent :
« Le patient sera d’abord appareillé avec une prothèse mécanique, au moins durant six mois. »
Pour bénéficier du remboursement, les patients doivent réussir deux séries de tests à quatre semaines d’intervalle : d’abord avec leur prothèse mécanique, puis avec le genou mécatronique prêté pour la phase de test. Ces tests incluent des exercices comme marcher sans s’asseoir pendant 10 minutes, monter et descendre des escaliers, et marcher sur un plan incliné ou en portant une charge.
Ces séances, souvent filmées, permettent au patient de s’analyser et d’améliorer ses performances. Amandine Van Rillaert souligne l’importance de l’implication active des patients dans leur rééducation.
Témoignage de Stéphane Fontaine
Stéphane Fontaine, amputé au-dessus du genou suite à une maladie, témoigne des bienfaits du genou mécatronique :
« C’est beaucoup mieux pour les appuis et surtout pour descendre les escaliers. J’ai également moins de douleurs au dos.«
Mélissa Leroi ajoute :
« Avec une prothèse mécanique, si le genou est verrouillé, le patient fait un mouvement qui sollicite excessivement la hanche et les muscles lombaires. D’où les problèmes de dos.«
Pour Stéphane, qui est également aveugle, le genou mécatronique apporte une sécurité supplémentaire. Un an après la pose de sa prothèse électronique, il continue sa rééducation pour s’entraîner à se déplacer avec sa canne blanche.
Conclusion
Le genou mécatronique représente une véritable avancée pour les patients amputés transfémoraux, offrant une sécurité et une fonctionnalité accrues. Le CHwapi, grâce à son expertise et à son équipe pluridisciplinaire, permet aux patients d’accéder à cette technologie révolutionnaire et de retrouver une réelle indépendance.
Pour plus d’informations sur la prise en charge et le parcours de rééducation au CHwapi, contactez-nous dès aujourd’hui. Ensemble, redonnons la liberté de mouvement à nos patients.