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Sortie en festival : écoutez les conseils de nos médecins

Peu importe le genre de musique jouée, les décibels perçus par nos oreilles pendant un concert sont souvent supérieurs à notre seuil de tolérance, même lors d’un événement en plein air ! Des traumatismes sonores répétés provoquent des blessures sur l’oreille interne avec des séquelles parfois réversibles.

Les boules Quies sont-elles LA solution ? Pas vraiment selon le Dr Younes Steffens, ORL au CHwapi : « Ce n’est pas adapté quand on va dans des festivals. On se rend rarement seul dans ce genre d’endroit. Par conséquent, on parle régulièrement avec les personnes qui nous accompagnent. Or, essayer de discuter avec quelqu’un qui porte des boules Quies est très difficile. Résultat : une fois sur deux, on retire les bouchons et on se prend plus de 120 décibels directement sur nos tympans. On perd alors tout le bénéfice que l’on a eu en mettant des bouchons durant les heures qui ont précédé ».

Le médecin préconise plutôt d’acheter des bouchons faits sur mesure, qui filtrent le bruit de 20 à 30 décibels et permettent ainsi de discuter. Le prix varie selon l’audioprothésiste, entre 50 et 100 € par bouchon. Pour les adultes passionnés de concerts, cette acquisition peut être un investissement durable pour la santé à long terme. Le coût vous paraît excessif ? Les bouchons d’oreilles standards à réduction de bruit, disponibles à partir de 20 € en pharmacie, constituent une bonne alternative.

Si vous avez le moindre doute sur votre audition, un acouphène ou un bourdonnement, il est indispensable de consulter un médecin ORL.

Dans les festivals, on n’a pas toujours l’occasion de se mettre à l’ombre. Se protéger du soleil s’avère donc indispensable. Pour cela, on mise sur le combo gagnant : une casquette, des lunettes et, bien entendu, de la crème solaire.

Le Dr Ornella Accaputo, dermatologue au CHwapi, insiste sur la nécessité de choisir « une crème à indice 50 et de l’appliquer toutes les deux heures. C’est le bon délai pour garder une protection maximale constante ».  Le visage ne doit surtout pas être oublié : ne perdons pas de vue que la majorité des cancers de la peau, en dehors des mélanomes, sont localisés sur le visage. « Choisissez une crème adaptée à votre peau », conseille la dermatologue, « autrement dit une crème non parfumée si l’on a des soucis d’allergie, une crème peu grasse en cas de boutons ou d’acné sur le visage, etc. ».

Que ce soit lors des festivals ou ailleurs, de manière globale, il faut éviter de s’exposer aux heures les plus chaudes. Retenez que le soleil est le plus mauvais quand votre ombre est plus petite que vous !

 

 

Sortie en festival : écoutez nos conseils !