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Quel avenir pour le bâtiment du CHwapi endommagé par une grue ?

Lors de la tempête Eunice de février 2022, une grue se brisait sur le bâtiment flambant neuf de notre institution. Fortement endommagé, celui-ci devra-t-il être démoli ou pourra-t-il être réparé ? Les expertises touchent à leur fin.

Situé en front du boulevard Lalaing, ce bâtiment de 4 étages (plus un local technique) est le premier complètement construit, parachevé et exploité par le CHwapi dans le cadre de son projet de site unique. Notre crèche ainsi que nos unités de gériatrie y avaient pris leurs quartiers en août 2021.

Qui aurait pu croire qu’il faille l’évacuer quelques mois plus tard, le 18 février 2022 quand la grue numéro 1 du chantier est tombée ? Aux alentours de 15h45, l’engin venait de s’encastrer sur le toit, en détruisant le local technique et en abîmant les 4e et 3e étages.

Nous n’avions aucun moyen d’agir. La seule chose dont nous pouvons être fiers, c’est la capacité de réaction de nos équipes », se souvient Didier Lefèvre. Le directeur des infrastructures et de la logistique sait à quel point la technique de construction qui avait été choisie pour ce bâtiment a permis d’éviter une catastrophe d’une toute autre ampleur : « Nous avions utilisé une technique de construction innovante à l’aide de blocs modulaires, ce qui a permis d’amortir la chute et d’éviter des blessés graves… ou des pertes de vies humaines.

Il a fallu attendre plusieurs mois avant de pouvoir rentrer dans le bâtiment afin de constater les dégâts et mettre en œuvre les premières actions de protection. “Les commandes ont été passées en octobre 2022 et les travaux ont commencé en novembre. La protection contre les intempéries est complète depuis le début du mois de janvier 2023 ”.

On parle bien là de « simples » mesures de protection. Pas de travaux de réparation… Car l’avenir du bâtiment demeure encore flou.

Des experts se sont penchés sur l’état du bâtiment et des analyses destructives ont été réalisées. “Ce qui signifie que des parties du bâtiment ont été démontées pour constater les dégâts cachés”, explique Didier Lefèvre. “Les premiers rapports nous sont parvenus, mais ne sont pas encore soumis à la critique des autres intervenants. Ils montrent que l’exposition du bâtiment aux effets de l’eau – le jour du sinistre suite à la rupture des canalisations et durant les premiers mois en raison de l’exposition aux intempéries – a engendré d’importants dégâts sur presque toute la surface.”

Nous avançons donc dans le processus, mais cela prendra encore un certain temps avant de connaître le sort réservé à ce bâtiment.