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Flexibles et réactives, les équipes mobiles du CHwapi renforcent les unités de soins

On les appelle communément les « volants » parce qu’ils sillonnent tous les services des trois sites du CHwapi pour renforcer les équipes attitrées ou pallier les absences. Ils doivent continuellement trouver leurs marques dans une vingtaine d’unités, de la gériatrie à la pédiatrie en passant par les soins intensifs ou la néonatologie. Ces soignants, flexibles et mobiles, ne savent pas de quoi leur lendemain sera fait et ils aiment ça ! Ils nous ont expliqué pourquoi ils ont choisi de bannir la routine de leur quotidien professionnel.

Coline Wilmart

« L’anecdote de mon engagement au CHwapi est cocasse : lors de mon entretien d’embauche, j’avais expliqué que j’aimais bien l’orthopédie car il y a une routine dans le trajet de soins du patient, c’est toujours la même chronologie. Et finalement, au moment de signer le contrat, on m’a proposé l’équipe mobile où il n’y a aucune routine… Au final, cela me convient parfaitement ! Je ne voudrais pas changer pour intégrer un service fixe, je n’aime pas rester plus de trois jours au même endroit. C’est plus simple par rapport aux relations avec les collègues et même avec les patients. Ici, je n’ai jamais le temps de me lasser car je tourne dans un grand nombre de services.

Connaître mon lieu d’affectation à la dernière minute ne me pose pas de problème, j’ai des facilités d’adaptation. C’est indispensable, d’ailleurs, car c’est à nous de nous plier à l’organisation de chaque service.  On n’est pas là pour imposer nos règles ou émettre des critiques ! Cette mobilité nous oblige aussi à redoubler d’attention : on n’a que peu de temps pour connaître nos patients, les points de vigilance à intégrer, etc.

La présence d’une équipe fixe est un gage de sécurité car les soignants ont leurs automatismes et connaissent les patients. Et nous, nous apportons notre savoir-faire pour des actes techniques qu’ils n’ont plus l’habitude de faire dans tel ou tel service. Nous sommes complémentaires ! »

Floriane Moreels

« J’ai travaillé durant sept ans en cardiologie. A un certain moment, j’ai senti que j’avais fait le tour… J’avais envie de toucher à d’autres spécialités de médecine et aussi de chirurgie. Le seul moyen de le faire était d’intégrer l’équipe mobile, ce que j’ai fait il y a un an. Je ne regrette absolument pas mon choix ! J’ai vraiment développé mes connaissances. Passer d’un service à l’autre me permet de refaire des choses que je n’avais plus accomplies depuis l’école, comme les gros pansements, les préparations d’examens, etc. Les réflexes reviennent vite mais il est bon de les réapprendre ! Dans les unités de soins, je trouve mes marques facilement. La seule fois où j’étais stressée c’est quand je suis allée aux urgences car c’est tout à fait différent. Là, j’ai fait comme j’ai pu… »

En tant que volante, a-t-elle l’impression de devoir faire les « corvées » ? « Pas du tout ! Etant donné qu’il y a beaucoup d’absentéisme, nous devons davantage remplacer des personnes plutôt que renforcer le service. Du coup, nous avons une place à part entière, nous gardons les mêmes responsabilités.  Nous sommes d’ailleurs toujours bien accueillis et remerciés de notre venue parce que les services nous attendent vraiment ! »

Maikel Cheikh

« J’ai intégré l’équipe mobile, à ma demande, après 7 ans en gériatrie. Je voulais conserver la pluridisciplinarité du travail – en gériatrie on touche à tout – et, en plus, avoir l’opportunité d’approfondir mes connaissances en allant dans différents services. J’ai travaillé deux ans dans l’équipe mobile de jour avant de rejoindre celle de nuit il y a deux ans. La journée, il y a forcément plus d’actes techniques à faire mais la nuit, il faut être très réactif. Pouvoir arriver tout suite, réagir immédiatement lorsqu’on nous appelle en urgence, pour une réanimation ou autre… Notre équipe mobile est très soudée, on s’entraide beaucoup. Quand on a fini dans un service, on appelle les collègues pour voir qui a besoin d’aide. Chaque nuit, je suis affecté à deux ou trois services pour aider l’infirmier fixe et je passe de l’un à l’autre en fonction des besoins.  Ce n’est pas un problème : on connaît notre travail, les habitudes des services, leur façon de fonctionner et l’on sait ce qui est à faire ».

Flexibles et réactives, les équipes mobiles du CHwapi renforcent les unités de soins