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Au cœur du chantier, des accents qui nous font voyager !

Sur le chantier du Site Unique, chaque jour, une centaine d’ouvriers de nationalités différentes se croisent.  

Quand le grondement des machines et des outils se calme et que vient la pause de midi, les langues se mélangent et le chantier prend, tout à coup, un accent du monde. Une richesse culturelle sur le plan des échanges, mais qui peut poser des problèmes de communication et de compréhension quand il s’agit de bien interpréter les directives à suivre. Comment s’en assurer ? Éléments de réponse avec Yannick Dumazy, Ingénieur Responsable Projets au CHwapi.  

« Sur le chantier, il existe une distinction hiérarchique, des fonctions et parfois même des entreprises présentes via les tenues arborées. Par exemple, un casque blanc avec une chasuble orange correspondt à l’équipe d’encadrement de chantier (à savoir l’entrepreneur général, le CHwapi, les architectes, le bureau de stabilité, le coordinateur sécurité, etc.). Aussi, nous avons une société qui fournit des casques noirs, sans que ceux-ci aient une signification particulière, aux ouvriers qui œuvrent sur notre chantier. Venons-en aux langues pratiquées : il y a le portugais, le roumain, l’anglais et le français pour le moment. Il a donc fallu trouver une solution pour lisser la communication et s’assurer que les décisions et consignes soient bien diffusées et comprises. Pour y parvenir, nous avons demandé à ce que les conducteurs de chantier des sociétés en sous-traitance soient polyglottes. Nous avons, à titre d’illustration, Ricardo qui parle portugais et français. Il est l’un de nos interlocuteurs et devient par définition un garant de la bonne transmission des informations. Le même procédé est appliqué pour les autres cultures linguistiques représentées sur le chantier. C’est toute une organisation, mais le challenge a toujours été relevé avec succès depuis le départ. » 

Une fois le gros œuvre terminé, les parachèvements débuteront avec de nouveaux sous-traitants missionnés et donc – potentiellement – encore d’autres défis linguistiques et culturels à relever.