Lutter contre la dépression saisonnière

Journées courtes et sombres, températures en chute libre, prolifération de virus : l’hiver est propice aux déprimes.

Une foule de facteurs peuvent expliquer nos humeurs, positives ou non. Les saisons et la météo en font par exemple partie. On parle de dépression saisonnière lorsqu’elle survient chaque année quasi aux mêmes moments. « L’hiver peut la favoriser », explique le coordinateur du service de psychologie. « Ce trouble affectif est en lien avec un manque de lumière ». Olivier Lucas précise que le blues toucherait +/-25% de la population et la dépression 2% de la population. « Ce manque d’humeur provient d’une baisse de la production de la sérotonine et d’une augmentation de la mélatonine. Le changement d’heure modifie notre rythme circadien et l’ensemble peut nous impacter, chacun selon ses prédispositions ».

Pour s’en préserver, le psychologue conseille notamment de s’aérer en extérieur, d’ouvrir nos fenêtres car elles filtrent la lumière, de poursuivre les activités sportives (surtout en matinée et en début d’après-midi) et de s’adonner à des activités qui, habituellement nous font du bien. On peut aussi miser sur la luminothérapie. « S’exposer à de la lumière artificielle tôt le matin, par exemple en lisant, a montré son efficacité ».