Soins intensifs : beaucoup de nouveautés au programme

Les unités de soins intensifs seront situées au quatrième étage du bâtiment en construction, dans la partie la plus proche du site Union. Si l’emménagement est prévu pour le dernier trimestre 2026, une réflexion en profondeur a déjà été entamée.

L’organisation du service sera modifiée avec, non plus deux, mais quatre unités, dont trois polyvalentes et une quatrième baptisée USC pour unité de surveillance continue. « Cette dernière sera dédiée aux patients moins aigus. Le principal avantage est que cette unité va servir de tampon entre l’aigu et le chronique« , détaillent Laurie Herbinaux et le Dr Olivier Simonet, chefs de projet.

Les trois autres unités seront polyvalentes et traiteront l’ensemble des pathologies prises en charge au CHwapi. “Cela permettra de garantir l’activité, la sécurité et la qualité des prises en charge dans le nouvel environnement en valorisant la collaboration médico-infirmière et pluridisciplinaire. Le focus sera également ciblé sur un plan de formation proactif et intensifié porté par l’ensemble des référents des diverses spécialités (hémodynamique ECMO, néphrologie, ventilation, ECLO…).”

La répartition des patients entre ces quatre unités de 9 lits chacune sera pondérée, notamment via l’utilisation d’un outil qui mesure le temps infirmier consommé pour prodiguer les soins permettant une prise en charge optimale des patients.

Des nouveautés prometteuses

La première d’entre elles concerne la mise en place d’un accueil personnalisé et d’un secrétariat dédié. « Le rôle de la personne choisie sera d’accueillir les familles et visiteurs qui bénéficieront d’une fenêtre de visite plus large qu’aujourd’hui puisqu’elle va être allongée à quatre heures par jour dans un premier temps. Elle s’occupera également de la rédaction de courriers, de la gestion des rendez-vous médicaux et paramédicaux pour les patients ou encore de la planification d’appels à destination de patients sortis de l’USI« , détaille le Dr Olivier Simonet.

Autre évolution, le service sera doté d’un laboratoire d’admission. « Tout patient qui arrivera des urgences, d’une unité d’hospitalisation classique, d’une radiologie interventionnelle, d’un retour du quartier opératoire (non électif) ou qui est admis à l’hôpital pour un ARCA, passera par ce laboratoire« , détaille Laurie Herbinaux. Le patient sera « techniqué » à cet endroit avant d’intégrer l’une des unités.